mardi 25 juin 2013

Je veux vivre de Jenny Downham

Ce qui me marque à la fin de cette lecture c'est l'impression très nette de réalisme qui ressort de ce livre. Si j'avais 16 ans, que je me savais condamnée par la maladie, je crois que je ne me comporterais pas autrement, oscillant entre l'euphorie, l'extrême désespoir, l'envie de frapper tout le monde et celle d'aimer tout le monde tant qu'il en est encore temps. Et comment se comporter en tant que parents confronté à ça ? Nous avons ici 2 cas, le père très courageux et la mère complètement démissionnaire. Et nous ? Comment réagirions-nous ?
Et d'avoir su exprimer tout ça sans le vivre soit même est une sacrée gageure pour l'auteure qui a mis en ligne ce qu'elle devait voir lors de ses animations en hôpital (lu dans biographie de l'auteur).
Evidemment on ne peut qu'être touché par cette histoire et se demander comment on réagirait, trouver peut-être quelques actions de Tessa un peu trop "too much" sur le moment mais on se dit à la fin que en fait ça ne peut être que comme ça et pas autrement. Que Tessa est finalement très forte et que jamais, au grand jamais on ne voudra avoir à vivre ça de près ou de loin. Et pourtant... comme dit Tessa dans le livre : 
La mort avec sa grande faux fait son choix sur mille personnes, on se dit, les probabilités sont faibles, elle ne s'arrêtera pas devant moi... 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire