samedi 9 février 2013

Le Dieu de New York de Lindsay Faye

Tout d'abord un grand merci à l’évènement littéraire Vendredi Lecture que vous pouvez retrouver sur Facebook et aux éditions Fleuve Noir qui m'ont permis de remporter ce livre en partageant simplement ma lecture du moment sur la page.

Eté 1845. Après des années de débats politiques, New York crée son département de police. Timothy Wilde intègre malgré lui ce fameux NYPD. Ancien barman, il a tout perdu dans un récent incendie : son bar, ses économies et une partie de son visage.
La nuit du 21 août, pendant sa ronde, Timothy est bousculé par une petite fille terrifiée. Elle porte une chemise de nuit couverte de sang. Au milieu d'un tissu de mensonge, elle finit par lui révéler qu'elle fuit un homme au capuchon noir qui découpe les enfants en morceaux. Le lendemain matin, le corps d'un petit irlandais est retrouvé dans une poubelle, une large incision sur le thorax, les organes à nu. La fillette disait  vrai, un fou s'en prend aux enfants, mais pas n'importe lesquels, les plus démunis, les immigrés. Timothy se lance alors dans une traque effrénée pour démasquer cet assassin et éviter que ses sinistres desseins ne mettent la ville de New York à feu et à sang.

Au début de ma lecture, j'ai été quelque peu rebutée par les nombreuses parties descriptives assez poétiques des différents quartiers de NY traversés par Timothy mais cette impression s'évanouit peu à peu alors qu'on entre enfin dans l'enquête policière à proprement parler. Et là même si elle représente la trame principale, cet enquête n'est qu'un pretexte à nous faire découvrir tout ce que fut NY pour tout un chacun, pauvre, riche, catholique irlandais, natif protestant, noir et flic à l'étoile en cet été 1845 et je me retrouvai tout à fait plongée dans une atmosphère pareille à celle créée par Martin Scorcese dans son Gangs of New York. Pour être vraiment dans l'ambiance, Lindsay Faye écrit son roman en utilisant l'argot "des voyous" propre à cet époque et la traductrice nous en fait le rapprochement grâce à notre propre argot français du XIXème siècle avec lequel je n'ai eu aucun mal, n'accordant que quelques coups d'oeil au lexique pourtant offert à nous en fin de volume. Pour conclure, une lecture qui m'a porté de plus en plus au fil des pages, une enquête policière laissant la part belle aux surprises et aux retournements de situations. Un roman historico-policier à mettre entre les mains des amateurs du genre et les autres aussi.  

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