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163 pages
Kyklos Editions
Je remercie le forum Books in Wonderland et les Editions Kyklos pour cette deuxième lecture en partenariat que je réalise.
4ème de couverture : Dans une ville nord-américaine d'un avenir pas si lointain se prépare un grand sommet économique que le journaliste-militant Nuovo Kahid est chargé de couvrir. Quand l'économie va, tout va, dit-on. Mais les pornoputes disparaissent, les autorités se durcissent, les clochards claquent des dents et la ville tombe en ruine. Par-dessus le marché, une comète fonce sur la terre. Avait-on vraiment besoin de ce caillou sidéral pour annoncer sans crainte de se tromper que la première heure de la fin du monde avait déjà sonné ? Polar noir d'une écriture sèche comme des rafales d'automatiques, ZIPPO est le roman de la nouvelle gauche québécoise, une gauche ouverte sur le monde, informée, informatisée et peu encline au romantique. Mais La désillusion parcourt les pages de ce livre comme un indicateur de civilisation alarmant. Car les protestataires prennent de l'âge et redoutent ce moment où, vaincus, ils devront rentrer dans le rang pour rejoindre leurs aînés, ces vautours qui se sont engraissés sur le cadavre du monde.
A la lecture de la 4ème de couverture j'avais quelques a priori, il faut l'avouer. j'avais peur que ce ne soit "que de la politique". En en commençant la lecture, j'ai vite pris ce roman non pas comme ce qu'il prétend être, c'est à dire un pamphlet gauchiste contre une soi-disant société en chute libre mais comme un roman de dystopie ciselé et comme écrit à la mitraillette ! Je comprends qu'on puisse ne pas aimer le style d'écriture qui est très incisif et haché mais moi j'ai beaucoup aimé au contraire. Les phrases sont courtes, vont à l'essentiel sans fioritures et sans rallonge qui ne servent à rien. Les actions semblent ainsi comme vu à travers un défilement de diapositives, une succession ultra rapide d'arrêt sur image. Et c'est pourquoi j'ai pris plaisir à cette lecture que je n'ai eu aucun mal à mener à terme. L'ambiance de ville livrée à la police véreuse et à la justice des putes m'a énormément rappelé Sin City. Est-ce un bien ou un mal ? Je ne saurais le dire. Néanmoins, mon mauvais pressentiment avant cette lecture due à la 4ème de couverture comme au survol de critiques vues sur le Web s'est totalement envolé dès mon début de lecture. Le style d'écriture, les chapitres très courts passant d'un protagoniste à l'autre sans transition y sont pour beaucoup. Et finalement je trouve peut-être dommage qu'on est cherché à politiser ce roman en y incluant un allusion à un certain sommet des Amériques en 2001 qui ici finalement ne m'a absolument rien apporté à part des chapitres de plus à lire sans intérêt véritable à l'histoire dont la morale pourrait être, est-ce le fait que tout le monde savait qu'une météorite allait tous les tuer dans quelques semaines qui a déchaîné cette violence ou n'a-t-elle fait qu’accélérer un peu ou beaucoup le phénomène qui se propageait déjà et c'est sans doute à cette question que les auteurs ont tenté de répondre sans malheureusement y arriver à mon goût. Dommage !
163 pages
Kyklos Editions
Je remercie le forum Books in Wonderland et les Editions Kyklos pour cette deuxième lecture en partenariat que je réalise.
4ème de couverture : Dans une ville nord-américaine d'un avenir pas si lointain se prépare un grand sommet économique que le journaliste-militant Nuovo Kahid est chargé de couvrir. Quand l'économie va, tout va, dit-on. Mais les pornoputes disparaissent, les autorités se durcissent, les clochards claquent des dents et la ville tombe en ruine. Par-dessus le marché, une comète fonce sur la terre. Avait-on vraiment besoin de ce caillou sidéral pour annoncer sans crainte de se tromper que la première heure de la fin du monde avait déjà sonné ? Polar noir d'une écriture sèche comme des rafales d'automatiques, ZIPPO est le roman de la nouvelle gauche québécoise, une gauche ouverte sur le monde, informée, informatisée et peu encline au romantique. Mais La désillusion parcourt les pages de ce livre comme un indicateur de civilisation alarmant. Car les protestataires prennent de l'âge et redoutent ce moment où, vaincus, ils devront rentrer dans le rang pour rejoindre leurs aînés, ces vautours qui se sont engraissés sur le cadavre du monde.
A la lecture de la 4ème de couverture j'avais quelques a priori, il faut l'avouer. j'avais peur que ce ne soit "que de la politique". En en commençant la lecture, j'ai vite pris ce roman non pas comme ce qu'il prétend être, c'est à dire un pamphlet gauchiste contre une soi-disant société en chute libre mais comme un roman de dystopie ciselé et comme écrit à la mitraillette ! Je comprends qu'on puisse ne pas aimer le style d'écriture qui est très incisif et haché mais moi j'ai beaucoup aimé au contraire. Les phrases sont courtes, vont à l'essentiel sans fioritures et sans rallonge qui ne servent à rien. Les actions semblent ainsi comme vu à travers un défilement de diapositives, une succession ultra rapide d'arrêt sur image. Et c'est pourquoi j'ai pris plaisir à cette lecture que je n'ai eu aucun mal à mener à terme. L'ambiance de ville livrée à la police véreuse et à la justice des putes m'a énormément rappelé Sin City. Est-ce un bien ou un mal ? Je ne saurais le dire. Néanmoins, mon mauvais pressentiment avant cette lecture due à la 4ème de couverture comme au survol de critiques vues sur le Web s'est totalement envolé dès mon début de lecture. Le style d'écriture, les chapitres très courts passant d'un protagoniste à l'autre sans transition y sont pour beaucoup. Et finalement je trouve peut-être dommage qu'on est cherché à politiser ce roman en y incluant un allusion à un certain sommet des Amériques en 2001 qui ici finalement ne m'a absolument rien apporté à part des chapitres de plus à lire sans intérêt véritable à l'histoire dont la morale pourrait être, est-ce le fait que tout le monde savait qu'une météorite allait tous les tuer dans quelques semaines qui a déchaîné cette violence ou n'a-t-elle fait qu’accélérer un peu ou beaucoup le phénomène qui se propageait déjà et c'est sans doute à cette question que les auteurs ont tenté de répondre sans malheureusement y arriver à mon goût. Dommage !
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