Furgul est un bâtard mais il préfère dire qu'il est un maraudeur, né d'une mère lévrier enfermée dans une petite cage tous le temps qu'elle ne passe pas sur les champs de courses pour le bon plaisir de son maître, un homme violent qui n'hésite pas à se débarrasser des chiens qui ne font pas l'affaire.
Je suis assez sceptique à la fin de cette lecture. Est-il nécessaire pour acquérir sa liberté de répandre tant de sang et de faire preuve d'autant de violence finalement que ce que les hommes font subir aux chiens dans cette histoire ?
C'est dommage, je trouve que ce livre ne véhicule finalement pas une meilleure image des chiens que celle des hommes violents qu'il dépeint.
Néanmoins, certains chiens dont l'auteur a fait les héros du livre sont truculents à souhait (Churchill et Skyver) et m'ont bien fait sourire, ainsi que la partie où notre héros principal, Furgul découvre la domesticité.
Mais de nombreuses facilités m'ont déçue et notamment l'énormité selon laquelle certains humains peuvent carrément converser avec les chiens. Qu'on puisse comprendre les sentiments d'un chien ou ses besoins certes mais que le chien vous raconte son histoire comme si vous parliez exactement la même langue m'a paru complètement absurde et rend complètement improbable une grande partie de l'histoire à mon avis.
Dommage, lire une histoire du point de vue d'un chien m'apparaissait comme une bonne découverte mais j'en sors avec l'impression que les chiens sont finalement comme les hommes et qu'on devrait en avoir peur.
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